Descrizione
Price: 24,90 €
(as of Nov 04, 2024 15:47:37 UTC – Details)
Le Diable peut avoir de nombreux visages. Et s’il avait le vôtre ?
Le corps martyrisé d’un garçon de onze ans est retrouvé dans le parc de Flint City. Témoins et empreintes digitales désignent aussitôt le coupable : Terry Maitland, l’un des habitants les plus respectés de la ville, entraîneur de l’équipe locale de baseball, professeur d’anglais, marié et père de deux fillettes. Et les résultats des analyses d’ADN ne laissent aucun doute. Dossier classé. À un détail près : Terry Maitland a un alibi en béton. Et des preuves tout aussi irréfutables que les preuves qui l’accusent.
Qui se cache derrière ce citoyen au-dessus de tout soupçon ?
Editore : ALBIN MICHEL (30 gennaio 2019)
Lingua : Francese
Copertina flessibile : 576 pagine
ISBN-10 : 2226435891
ISBN-13 : 978-2226435897
Peso articolo : 745 g
Dimensioni : 15.5 x 3 x 24 cm
Client d’Amazon –
parfait
Gaëtane –
Contente du choix et de lachat
Lagandré Aude –
Terence Maitland, dit Coach T, entraîneur de lâéquipe locale de baseball, connu et respecté de tous est arrêté au milieu dâun match, devant parents et enfants, accusé du meurtre dâun enfant, Frank Peterson. En ce 14 juillet, humilié, menotté, son existence sâarrête. De respecté, il devient méprisé. à Flint City, le temps se fige suite au choc. Pour la police, la culpabilité du coach ne fait aucun doute, les preuves sont solides, les témoignages inébranlables. Et pourtant⦠Au moment du meurtre, Coach T rencontrait Harlan Coben dans un séminaire, vidéo à lâappui. Comment une personne peut-elle se trouver dans 2 lieux différents au même moment ?Câest tout lâintérêt du roman. Voilà plusieurs années que je nâavais pas lu de romans de Stephen King, sûrement échaudée par les interprétations cinématographiques qui ne retranscrivent jamais lâambiance que jây trouvais (exception faite pour 22.11.63). Dès les premières pages, jâai eu lâimpression dâavoir à nouveau 17 ans, pelotonnée sous ma couette des dimanches entiers à lire les « Christine », « Cujo », « Carrie » et autre « Ca ». Le talent du maître, du conteur incroyable quâil est, nâa pas disparu. Bien au contraire, il sâest même bonifié avec lââge. En quelques lignes, il vous emporte dans son univers, vous empêchant de refermer son livre, tant lâattachement que vous ressentez pour ses personnages est grand. Jâai toujours aimé la façon quâil a dâamener son histoire, de prendre son temps, de faire entrer ses personnages et de distiller cette ambiance qui devient graduellement pesante, angoissante, à vous donner la chair de poule.Dans cet opus, Stephen King délaisse lâÃtat du Main pour lâOklahoma et ce nâest pas innocent. Dans les années 80, le Maine bascule progressivement du côté du parti démocrate. Or, Stephen King avait besoin que son intrigue se situe dans un Ãtat à majorité républicaine, qui applique, de surcroît, la peine de mort. En effet, cet Ãtat extrêmement conservateur, qui prône le christianisme évangélique est lâun des plus rigoristes des Ãtats-Unis, avec le Texas. Il se place aussi au 3e rang des exécutions par injection létale. Le lieu choisi permet donc dâasseoir le propos et de placer un contexte précis pour raconter les faits.Câest bien un thriller sociétal que le King nous propose. Les allusions à Trump le situent dans une époque précise (la nôtre), il y développe un oeil critique sur le système judiciaire. Toute la première partie est consacrée à lâarrestation, à lâexamen des preuves, aux arguments de défense du Coach, mais aussi aux témoignages « dâhonnêtes citoyens » qui viennent entrecouper le récit. Je suis toujours fascinée par la propension des gens à juger de la culpabilité de quelquâun et par la facilité avec laquelle on oublie la présomption dâinnocence. En créant cette scène dâentrée dans laquelle lâhumiliation du coach prend toute son ampleur en étant arrêté devant la ville entière, Stephen King nous entraîne dans les arcanes de la vindicte populaire. « Oui, mais jâai lâintention dâen parler avec mon avocat dâabord.(â¦) Puisque je suis présumé innocent tant que je nâai pas été reconnu coupable. Belle contre-attaque, songea Ralph. Un criminel endurci nâaurait pas fait mieux. » Il exploite avec dextérité le sujet puisquâil va jusquâà développer les incidences de cette arrestation publique dans le cercle familial et amical. « Il nâa pas de fumée sans feu ». Jây ai tellement retrouvé les remarques, le ton, les attitudes, lâaveuglement des familles républicaines que jâai pu rencontrer que sâen est troublant, et criant dâauthenticité. Ce roman est une photographie conforme à tout ce qui peut me perturber dans la conception des choses du peuple américain. Cela va bien au-delà dâune simple perception, câest pour moi une réalité quotidienne que je nâarrive toujours pas comprendre après 6 années passées dans le pays.Le roman sâouvre donc sur un scénario assez classique : meurtre, accusation, arrestation du coupable, présentation des preuves, début du processus judiciaire. Dans ce rouleau compresseur judiciaire, dâune affaire claire et sans doute possible, un petit grain de sable vient enrayer la machine : Maitland a un alibi et cet alibi est incontestable. Les preuves détenues par la police le sont également : lâADN ne ment pas, les témoignages se recoupent. Câest dans la seconde partie que la magie de Stephen King opère. Câest également là , précisément, que jâai retrouvé le King que jâaime, celui qui vous embarque vers des contrées que vous ne pouviez pas imaginer. Il a tellement pris son temps dans la première partie pour asseoir son scénario, développer les caractéristiques de ses personnages que vous ne pouvez que le suivre et dévorer ses mots. Page 199, il donne un nouveau tournant à son récit. Les personnages prennent alors de lâampleur, de la consistance, de la profondeur. Il faut que je vous parle de Ralph Anderson, ce flic qui a orchestré lâarrestation du coach et présumé, par son acte, de sa culpabilité en provoquant les événements qui suivront. Magnifique portrait que ce personnage qui en vient à sâinterroger sur lui-même, ne reste pas sur ses acquis et progresse lentement vers une autre vérité.Enfin, ce que Stephen King fait le mieux câest générer la peur, cette frayeur sourde qui naît progressivement en vous. Câest toute lumière allumée, à lâécoute des moindres bruits, dormant peu et mal que jâaie terminé son roman. Il nâa pas son pareil pour vous filer les chocottes, quand vous passez votre temps à vous dire que ce nâest quâun livre. « Je crois quâil y a dans ma tête des dizaines de pensées alignées en file indienne derrière chaque pensée. » Câest exactement cela.Stephen King nâa rien perdu de sa superbe, ses livres sont toujours aussi envoûtants. Il vous embarquer et faire naître en vous, LA TERREURâ¦
ghislain turcotte –
Du grand Stephen King
Mike41 –
Plutôt un bon livre du Maître à l’histoire assez captivante, même si j’aurais aimé une fin plus angoissante. à conseiller.